Avant d’être entrepreneur-salarié dans Artenréel, Lionel Grob est à son compte comme graphiste, il est aussi auteur/compositeur/interprète.
Autodidacte dans la musique, depuis longtemps il joue dans la scène Rock écorchée et déjantée. Dans les années 90, avec les Sons de la Rue, il intègre une démarche de formation en son/ tehnique/graphisme. La communication visuelle a vite été plus rémunératrice que la musique.
Le graphisme, il le développe en parallèle, en tant que salarié au Centre socio- culturel de l’Elsau et dans Artenréel depuis cinq ans. Il réalise des affiches de festival, des plaquettes et brochures de lieux culturels, des sites Internet…
A titre personnel, c’est le métal que Lionel aime écouter, mais son âme d’auteur, compositeur, un peu poète, le pousse à écrire des textes qu’il veut chanter. Ainsi, en 2010, il lance le projet Lionel Grob & the Fuego Orchestra afin qu’on puisse entendre ses paroles décalées, engagées et poétiques. Il rassemble un groupe de musiciens solides pour réaliser ce projet plutôt chanson française. Son souhait : revenir à une forme de simplicité d’écriture. En 2011, il autoproduit un album avec le soutien d’Artenréel pour la structuration financière et administrative, l’avance de fonds. Son activité de graphiste rémunérée dans Artenréel permettait d’apporter une assurance à la production de l’album.
Si ce premier album est une grosse maquette, le prochain prévu en 2014 se précise de manière plus professionnelle avec une résidence au PréO à Oberhausbergen et une série de concerts pour inviter public et programmateurs. En 2011, il fait ses premiers concerts avec cachets. Mais dans le Fuego Orchestra, il y a six musiciens, ce qui est beaucoup pour tourner, aujourd’hui il monte un projet plus léger à trois, une formule ‘‘Grob, dans laquelle il assume sa place d’auteur, compositeur, interprète.
Lionel réalise ses clips, écrit, compose, joue, chante, fabrique ses images, il revendique sa boulimie de tout faire par goût de la pluriactivité, ce qu’Artenréel encourage et permet. A Nancy, dernièrement, il a remporté le premier prix du Tremplin Pichon, un prix assez réputé, qui lui donne des opportunités pour jouer en Lorraine et en Alsace. Lionel revendique le fait de se professionnaliser en jouant sans casser le marché, c’est-à-dire en misant sur de vrais cachets et des frais de déplacements… Il assume le fait de grandir en essuyant expériences et erreurs.
La coopérative spectacle vivant Artenréel #1 qui se prépare, l’intéresse beaucoup, il en attend une forme de partage d’expériences, la mutualisation de chargés de diffusion, de production ou d’attachés de presse, la possibilité de pouvoir aussi y faire entrer de l’intermittence.
Si son nouveau projet musique marche vraiment, il souhaite s’y consacrer entièrement, car ce qu’il aime le plus c’est être en concert ou en studio, écrire des textes.